pourquoi boxon ?

Publié le par boxon

                        Au départ...

 

 

 

Parce que :

-          la littérature ne sent pas bon.

-          le monde de l’édition sent encore plus mauvais.

 

Comment :

Maison d’édition basée sur le moindre coût, i.e. le coût de revient du matériel, sans que la notion de droit d’auteur en tre en jeu (cf. copyleft).

Collection regroupant beaucoup de « fonds » différents (poésie, nouvelles, article, bande dessinée, dérive, carnet de croquis, …) sous une même forme.

 

Forme :

Couverture bleue (cf. colportage), papier plus fort que papier photocopie, format A5 au départ. Propre et claire.

 

Diffusion :

Mano à mano, plus tard, valise prévue à cet effet (cf colportage, encore).

 

Problèmes rencontrables :

Convaincre les auteurs de collaborer gratuitement.

Mais, en s’adressant à des étudiants, les deux parties y gagnent.

Diffusion confidentielle.

Garder à l’esprit ce que l’on est et ce que l’on veut, i.e. permettre à des travaux de rencontrer un autre lectorat que leurs propres auteurs.

 

Avantges de cette forme par rapport à WAZ :

Permet de sortir les travaux quand ils sont prêts, sans avoir à attendre que les autres soient aussi terminés.

Publier régulièrement, à bas prix.

Plus de liberté, possibilité de moins gaver le lecteur en évitant le pavé bourré de travaux.

Quitter le format fanzine, pour quelque chose s’approchant un peu plus du livre.

Proposer des travaux à très bas prix, tellement attractif que l’achat d’un travail quitte la sphère du « geste » pour devenir aussi normal que d’acheter des clopes.

Et pour ceux qui ne fument pas ?...

En réduisant le prix au minimum, il ne subsiste plus d’excuse pour ne pas acheter ce produit.

Pourquoi ?

Il s’agit de textes et de dessins par des « créateurs » non-soumis à la création alimentaire, qui cherchent encore, de l’inédit, du neuf même, sans aucune arrière pensée mercantile, banalisant l’acte d’acheter de la création.

Monde en série, production en série, loisirs, lectures, culutures en série, individus en série. Faciliter la transmission d’un message de son émetteur à son récepteur, grâce à l’emploi d’un média plus direct (mano à mano), lavé des soillures de la vénalité. Un média qui abolit les barrières en entre les deux principaux composants de l’art : un émetteur et un récepteur, non ?

Plus de barrière de nom (anonymat), plus de problème de coût, plus de problème de directeur de publication, de directeur artistique essayant en vain de nous faire croire à leur contribution à la sélection naturelle.

Possibilté d’explorer d’autres formes. Compiler des textes, des paroles, des poèmes, sur le même principe que les reprises en musique : le texte sert de base à un autre point de vue, une autre interprétation (cf copyleft). Des articles de vulgarisation scientifique, illustrés, à moins de 50 centimes d’euro. Comptes rendus de dérives sur une ville, …

Problème : trouver trois autres personnes prêtes à s’investir à fond là dedans.

Réussir à auto-gérer toutes les étapes de la production ;

Oublier ses névroses.

Trouver des auteurs, des desinateurs intéressés par le projet.

Sacrifier  un minimum de contacts physiques avec des gens qu’on ne connaît pas.

Voir Venise et mourir.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article