coment ça fonctionne....

Le but du jeu :

• Produire et auto-éditer des travaux (écrits, picturaux), à moindre coût (environ 2 euros), hors des structures financées par l’Etat et/ou un trust commercial.
• Produire en groupe restreint (cinq, six personnes), mais réellement motivé ;
• . Resserrer le cercle des participants à ceux prêts à y passer du temps et de l’énergie, ou ne plus travailler pour une seule personne, mais à plusieurs (voir « synopsis »)

• Produire en cohérence. C’est-à-dire tisser un fil entre les différentes productions, faire de chaque production une petite partie d’un tout que nous créerons au fur et à mesure.

Ce « fil rouge » est un lien, aussi abstrait soit il, qui relie les différents personnages, lieux, idées développées par les différents auteurs.

Notre projet  se développe à partir d’une source :

 La famille Ménard.

Le but est de démultiplier les petites histoires propres et uniques à partir de la trame générale          comme un arbre étend ses branches

            Exemple:

On part d'un personnage quelconque, il vit le temps d un projet, ou plus.

Un autre auteur invente un oncle ou un aïeul .Puis un troisième auteur raconte la prime amourette de cet oncle vu par sa fiancée de l’époque.

 Plus les projets vont se multiplier, plus ces potentiels points de départ imaginatifs vont se multiplier,

Tous les éléments constitutifs d’une nouvelle sont donc susceptibles de servir de ferment imaginaire pour les autres auteurs (dans la cohérence de la trame originale, dates, chronologie, personnages, arbre généalogique...)

Le passage par la fiction, en lien avec la source que nous avons choisie, sera la contrainte obligatoire et la particularité du projet. En outre, possibilité de recourir à d'autres médias: >BD, sons, vidéos, photos...

Le recours à l’arbre généalogique a ceci d’intéressant qu’il nous permettra d’aborder toutes les époques et tous les lieux, de faire vivre une foule de personnages différents, mais toujours en lien les uns avec les autres.

« Comme un tronc donne 500 branches qui chacune nous offrent 500 fleurs, et dont les graines qui tombent laissent entrevoir une foret « 

chaque fiction doit tourner autour d'un menbre de la famille Ménard.

• Produire sous l’œil sincèrement critique des autres membres du groupe.

Afin de garder cette cohérence de fonds (le travail à plusieurs, la cohérence dans le récit, et l’exigence d’une qualité), il est  fondamental que les membres du groupe émettent un avis sur tout  l’ensemble de la production.

• Publier ces travaux sous une forme identifiant la maison d’édition, c’est-à-dire dans un format identique, avec une couleur bleu de couverture identique, une typographie et une mise en page uniforme, .
• Publier anonymement, pour les auteurs vivants.
• Publier les travaux un par un, sans plus les réunir au sein d’un même ouvrage. Sitôt qu’une nouvelle est illustrée, ou qu’un dessin est narré, le tout est mis en page, imprimé et prêt à sortir.

 Annexe

En vue d'un élargissement de l'équipe boxoneuse, il est bon d'insister sur certains points...

            les auteurs et illustrateurs de Boxon s'engagent:

-à respecter les délais et leur engagement.

-À diffuser Boxon (même si il s'agit d'un numéro où je n'ai pas participer activement).

-à imprimer minimum 15 exemplaires de chaque numéros, environ 5 devront être distribuer dans des lieux publics (bars, librairies, bibliothèque, autres), 10 devront être vendus par le main à main, constituer un lectorat fidèle autour de chacun d'entre nous, essayer d'envoyer des exemplaires de chaque numéro à des éditeurs.

-Essayer de démarcher des traducteurs.

Explication du système des synopsis

proposer un scénario non rédigé mais où les principaux facteurs sont détaillés (personnages, lieux contexte...)

découper cette trame en différent points de vue

le but est de raconter une histoire toujours en lien avec les Ménard, chaque auteur-illustrateur prend en charge un point de vue de l'histoire à travers un personnage ou un média.

Situer ce qui est raconter en commun, pour des raisons de cohérence.

Privilégier le travail en commun et en direct, au même endroit, en même temps.

Exemple de synopsis:

la BD « des nouvelles »

Matthieu et Marie écrivent un dialogue ensemble. Chacun d'eux a choisi un personnage. Technique d'écriture spontanée, forme nouvelle, contrainte.

Il s'agit d'un dialogue entre Jacques et Suzanne (frère et soeur, voir l'arbre généalogique)

une fois le dialogue terminé, il est remis à Simon et Adrien, chacun conviennent du personnage à travers le quel il racontera via le dessin. Ils se mettent d'accord sur le lieux, les couleurs, les techniques...

ensuite, Matthieu et Marie reprennent la BD et écrivent sous les cases les pensées intimes du personnage correspondant au point de vue dessiné par les illustrateurs.

Alexandre prend en charge le monologue du serveur ( le dialogue a lieu dans un bar)

le Boxon prendra la forme suivante

une première BD qui reprend tout le dialogue du point de vue de Suzanne (dessin d'Adrien texte Marie), le monologue du serveur, deuxième BD avec le même dialogue du point de vue de Jacques ( dessin simon texte matthieu).